Je commence demain à 9h
Dès demain, je devrais assurer mes études et ce travail dont le nombre d'heures ne m'a pas encore été communiqué. Je comptais sur mes bourses, mon salaire et ma pension pour faire de grandes économies mais j'ai une soeur (très) jalouse de chacunes de mes "réussites" qui s'est empressée de se mêler à l'affaire pour me sucrer la pension. Le contrat prendra fin dans 6 mois et, si je n'ai pas ma licence, adieu les bourses. Si nous faisons le calcul, je serais dans la merde. Précisons que ma soeur, qui vient d'avoir le code Mercredi, aura la voiture de mon père gratuitement (assurance comprise) et que moi, je n'ai pas un sou pour me payer le code. Je ne comprendrai jamais cette personne qui s'obstine à me pourrir en me mettant des battons dans les roues, moi étudiante en galère, alors qu'elle a un vrai travail, une future maison et un véhicule. La jalousie m'effare, car ce n'est pas que de ce côté là qu'elle me touche. Une ancienne "amie" m'ordonne de ne plus "toucher" à son mec. Je touchais son épaule (pour cacher mes gros bras sur la photo) le temps de trois photos et je tiens à signaler que c'est moi qui lui ai présenté mon ami, son conjoint depuis quelques années. Oui, la jalousie m'effare!
Les mots sont sortis ce soir, durs, violents, sincères : c'est dans ces silences là que je le regrette, parce que lui, il était toujours là pour moi. L'Histoire lui donnera tous les torts, les défauts. Moi je m'obstine à ne retenir que les victoires ; ses larmes dans mon lit, ses envies, ses aveux, ces moments où j'ai été utile. Et puis oui, c'est vrai, il a toujours été là pour moi. Voilà trois fois que je suis restée des heures seule avec une bonne nouvelle sur le bord des lèvres, et personne pour l'entendre. Personne à l'autre bout du fil, personne pour penser à décrocher. Mes amis se disent qu'ils rappelleront, mais c'est trop tard, ma bonne humeur s'est déjà changée en tristesse et je pleure une absence constante dans ma vie. Les amis ne peuvent plus rien y faire, ils ne peuvent pas remplacer "l'autre".
Je ne suis pourtant pas trop seule : on vient désormais taper à ma porte une fois par semaine pour "discuter". "On" sont en fait des sombres inconnus qui me suivent, me complimentent gauchement et me forcent parfois pour mon numéro de téléphone. J'ignorais que le céli-battant plaisait, vraiment. Je le répète sûrement et j'en suis navrée car je n'en tire aucune gloire, mais je plais, mais je ne veux personne. Tout du moins, pas ceux-là. Moi qui me plaignais encore cet après-midi d'avoir perdu un "ami" et une belle occasion, les voilà qui re-débarquent (lui et la belle occasion) à la fin de la semaine. à peine ai je eu la nouvelle que je faisais machine-arrière dans ma tête : c'est juste un ami. C'est trop tôt, même si je vais infiniment mieux. Oui, j'aimerais me rendormir sur un ventre, toucher du plat de ma paume un torse, retrouver "ce qui donne la fièvre", une arme contre l'angoisse de l'abandon. Mais tout ça était pour lui, et j'ai encore mal, je ne me suis rien pardonné, lui peut disparaître mais les marques restent pour longtemps, cuisantes. Peut-être que l'amour s'endormira seul devant son film. Moi, je vais dormir orpheline avec un gros bouquin et mes désirs qu'il rentre bien ce soir chez lui, seul ou non.
Les mots sont sortis ce soir, durs, violents, sincères : c'est dans ces silences là que je le regrette, parce que lui, il était toujours là pour moi. L'Histoire lui donnera tous les torts, les défauts. Moi je m'obstine à ne retenir que les victoires ; ses larmes dans mon lit, ses envies, ses aveux, ces moments où j'ai été utile. Et puis oui, c'est vrai, il a toujours été là pour moi. Voilà trois fois que je suis restée des heures seule avec une bonne nouvelle sur le bord des lèvres, et personne pour l'entendre. Personne à l'autre bout du fil, personne pour penser à décrocher. Mes amis se disent qu'ils rappelleront, mais c'est trop tard, ma bonne humeur s'est déjà changée en tristesse et je pleure une absence constante dans ma vie. Les amis ne peuvent plus rien y faire, ils ne peuvent pas remplacer "l'autre".
Je ne suis pourtant pas trop seule : on vient désormais taper à ma porte une fois par semaine pour "discuter". "On" sont en fait des sombres inconnus qui me suivent, me complimentent gauchement et me forcent parfois pour mon numéro de téléphone. J'ignorais que le céli-battant plaisait, vraiment. Je le répète sûrement et j'en suis navrée car je n'en tire aucune gloire, mais je plais, mais je ne veux personne. Tout du moins, pas ceux-là. Moi qui me plaignais encore cet après-midi d'avoir perdu un "ami" et une belle occasion, les voilà qui re-débarquent (lui et la belle occasion) à la fin de la semaine. à peine ai je eu la nouvelle que je faisais machine-arrière dans ma tête : c'est juste un ami. C'est trop tôt, même si je vais infiniment mieux. Oui, j'aimerais me rendormir sur un ventre, toucher du plat de ma paume un torse, retrouver "ce qui donne la fièvre", une arme contre l'angoisse de l'abandon. Mais tout ça était pour lui, et j'ai encore mal, je ne me suis rien pardonné, lui peut disparaître mais les marques restent pour longtemps, cuisantes. Peut-être que l'amour s'endormira seul devant son film. Moi, je vais dormir orpheline avec un gros bouquin et mes désirs qu'il rentre bien ce soir chez lui, seul ou non.