Me revoici pour une petite série d'articles consacrée aux deux saisons qui sont l'automne et l'hiver. Cela fait quelques jours que je m'inquiète; en effet, je n'ai qu'un pull digne de ce nom dans mon armoire et, après test ce matin, il est loin d'être chaud. Armée de (beaucoup de) patience, j'ai chiné un peu partout pour un pull pas très cher. Je n'ai rien trouvé en dessous de 20 euros. à défaut de trouver quelqu'un qui sache me tricoter un pull, (vu le nombre de pelote de laine que j'ai, ça devrait pas être impossible) je vais finir par céder au maudit col roulé. Et à ce problème s'ajoute des envies.... (je me retiens vraiment de dire besoins, je ne suis pas SI superficielle que ça)

1) Sac porté main Laureana, parce que me trimbaler toute l'année avec un sac en tissu bleu douteux "festival de Sarlat", c'est bof.

2) Herbalisme de Lush, pour tenter de sauver ma peau qui, visiblement, n'aime pas les eaux nettoyantes de parapharmacie.

3) Sublime mousse "brun pur", avec laquelle je suis actuellement mais depuis plus de 3 mois (record batuuuuu \o/) donc les effets racines, le châtain qui se devine en dessous.... Cauchemar -_-'

4) Pull H&M en maille bleu canard, mode de cette année selon Marie-Claire et résultat de 3 JOURS de recherche (minimum, je n'ai plus compté) en espérant qu'il soit vraiment chaud pour l'hiver, parce que je suis une sacré frileuse!

5) Montre coquelicot vendue sur a little market, mais elle, elle risque fortement de m'arriver en Décembre à l'occasion de mon anniversaire. Je tiens à dire que je lorgne dessus depuis au moins cet été et que j'ai toujours résisté à la tentation!!

Vos envies?

.... Prendre le premier train, descendre au vingtième arrêt et coucher avec le premier venu.

Je devrais être dans une période où je regarde "love actually" en me goinfrant d'Oreo et de glace au nom obscur.... mais je suis dans un élan de progrès où je me remets aux classiques du cinéma et où je tente de ne pas me laisser couler. En ce mois de Septembre, (qui a déjà énormément avancé) j'ai pu racheter quelques produits nécessaires à la résurrection de ma tronche.

J'aurais pu être en ce moment même dans mon lit, à trouver le sommeil, penser que demain j'aurai les clef de ma chambre universitaire rénovée, qu'une nouvelle année commence, même si c'est celle que j'ai passé l'an dernier sans obtenir ma licence.

J'aurais pu faire mes mots croisés, car je n'arrive plus à dormir en quelques minutes, imaginant que mon oreiller est un torse et que je suis dans les bras de mon amour, que je me fous de demain et même d'hier.


J'aurais pu, mais j'ai rallumé mon pc pour aller sur son twitter. Inutilement, juste pour.... Pour quoi? Pour une raison de plus aux larmes? Aux angoisses nocturnes? Pour ressasser une fois de plus? Il est parti, il s'est foutu de ma gueule au matin de son départ, presque un ta gueule. Il m'a fait passer pour une hystérique auprès de ses ex plans cul mais il est revenu pour me baiser. Pas un baiser et il est parti, puis il m'a ignoré, ou s'est foutu de moi quand j'insistais. C'est bien fini cette fois. Il est reparti mais pour ne plus jamais revenir, même pas dans mon lit. La baise ça l'ennuie, j'y peux rien s'il était nul dans ce domaine. Il est à nouveau seul, là-bas: avec ses études, ses conférences, ses passions que je n'ai jamais partagé, mon amour qu'il ne m'a jamais rendu, la chambre U où on s'est tant de fois embrassés a laissé place à une autre chambre ou c'est son ex qui l'a massé seins nus. "Mais j'aimerais la revoir, moi, ma pote". Il ira voir qui il veut: une nana de son monde sur le banc des amphis, une ex qui l'attend une heure à un arrêt de RER, sa Pauline qui le fuit comme la peste. Qui il veut, mais moi il ne me veut plus. Plus jamais. Moi l'amoureuse qui l'a tant de fois retrouvé dans le Sud, qui lui a pardonné le coït d'un été alcoolisé, les billets d'humeur publique, la non-réciprocité.

J'aurais pu dormir, mais j'ai choisi de pleurer David.


Mon premier amour, mon premier.

L'innocence de quand on était enfant

Les rêves d'un métier dans l'enseignement

La tombe au premier jour, couverte d'ornements

L'été de l'espoir, qui fait croire mais qui nous ment

La famille, les connaissances et lui, pas foutu de baiser correctement.