18 octobre 2013 à 0:26

Quand on y regarde de plus près

ça fait peur tout ça, tout ces changements. Jusqu'ici, je ne me suis pas posée de questions inutiles, juste les bonnes, celles qui me permettaient d'avancer. Je vais vous donner le secret de ces deux grandes victoires: j'y suis allée parce que je n'avais rien à perdre, je n'avais pas peur de l'échec. C'est presque détachée que j'ai travaillé dur. Je n'en suis qu'aux balbutiements de mes projets, de ma vie professionnelle, et je commence seulement à avoir peur, à être tentée de me réfugier dans une sécurité puérile et destructrice.

Tout me fait peur, finalement. Même si je sais que j'ai pris la bonne direction, que je ne fais plus rien pour rien, je laisse énormément de choses derrière moi. Ces "choses" ont été mes repères depuis quelques années, celles de la descente dans les bas-fonds.

1) Je ne suis pas reprise au festival de Sarlat en Novembre. Cela faisait 5 ans que j'y allais, 2 où j'étais bénévole et parfaitement acceptée, intégrée, comptée comme "une ancienne, et une vraie".

2) Je n'irai plus à V**** , parce que j'ai assisté à un regard, quelques paroles, des retrouvailles trop intenses pour les supporter. Dans mon histoire, ils ne devaient jamais se revoir, c'était là la seule condition pour que je reste fidèle à ce bout de rêve impossible.

La saison des coquelicots

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