Un pas en arrière
Difficile de gravir une montagne sans être tentée de faire demi-tour. Difficile de laisser à leur sort les choses, les personnes qui m'ont rendu heureuse (ou qui me le faisait croire si fort). Et impossible de ne pas se poser des questions puériles, contre-productives et nocives à l'âme.
De là où je suis, j'aperçois deux paysages: Sarlat et Virton. L'un m'a refusé et l'autre s'est noyé dans les yeux de l'erreur. Ces moments là-bas me donnaient l'impression d'être au bon endroit au bon moment; j'avais trouvé ma place et mon terrain de Bonheur. C'est en les sacrifiant que je me rends compte que maintenant, le sac est encore plus lourd.
Et puis, loin derrière, je vois les hommes : l'un et l'autre s'entendent sur un point, ils me détestent.
Et puis droit devant, je la vois elle: celle qui a donné la vie, qu'on a perpétré jusqu'à nous, seule à l'hôpital pour quelques temps. Celle qui nous a tout donné sans jamais concevoir qu'on pouvait lui rendre au moins l'amour. Je n'étais pas là quand elle a soufflé ses 80 bougies. Parce que mon propre sang m'a renié. La dernière fois que j'ai repoussé une visite là-bas, je l'ai retrouvé au funerarium, vert et vide.
De là où je suis, j'aperçois deux paysages: Sarlat et Virton. L'un m'a refusé et l'autre s'est noyé dans les yeux de l'erreur. Ces moments là-bas me donnaient l'impression d'être au bon endroit au bon moment; j'avais trouvé ma place et mon terrain de Bonheur. C'est en les sacrifiant que je me rends compte que maintenant, le sac est encore plus lourd.
Et puis, loin derrière, je vois les hommes : l'un et l'autre s'entendent sur un point, ils me détestent.
Et puis droit devant, je la vois elle: celle qui a donné la vie, qu'on a perpétré jusqu'à nous, seule à l'hôpital pour quelques temps. Celle qui nous a tout donné sans jamais concevoir qu'on pouvait lui rendre au moins l'amour. Je n'étais pas là quand elle a soufflé ses 80 bougies. Parce que mon propre sang m'a renié. La dernière fois que j'ai repoussé une visite là-bas, je l'ai retrouvé au funerarium, vert et vide.
Je crois que se sont des cadavres que j'abandonne en cours de route. J'ai du en tuer moi-même la moitié.
Contente de te lire, mais j'espère que tu pourras quand même un jour retourner, vacances ou autres, à Sarlat...