se bouger le cul!

_ Envoyer mon dossier de bourse

_ Commencer à réviser pour mes partiels

_ arrêter de zoner à côté gosses au flunch, surtout quand il y a des ballons.

C'est humiliant d'être terrorisée par un ballon de baudruche porté par un gamin quand on a 21 ans, qu'on est seule, en mode associable sur un pc portable en attendant l'amie/ locataire qui bosse dans ce fichu restaurant et qu'on "s'enfuit" avec le pc, laissant portable et autres affaires personnelles loin derrière nous. Bref, vous voyez le tableau. Un jour, je vous ferais peut-être une liste de toutes mes peurs stupides....

Elles viennent d'on ne sait où, m'obsèdent, et persistent pour la plupart. Les nouvelles sont surtout centrées sur ma relation aux autres.

Il y a naturellement la peur de le perdre, lui que j'aime et qui ne peut que me dire "affection", "je tiens à toi" et rien d'autre.

Il y a aussi celle que l'on pérouve quand la vie devient commune, mon amie n'est plus vraiment "co"-locataire, on ne se croise plus, seulement quand elle vient m'ouvrir la porte (en retard, quand j'attends sous la pluie).

Et puis j'ai eu cette peur, il y a déjà bien des mois, celle de ne plus pouvoir trouver l'amitié nulle part. Parce que là-bas, ceux que j'ai toujours aimé sincèrement ont rejeté qui j'étais, d'où je venais.

Je peux tout de même dire que ça va mieux, ce soir. Repasser une nuit auprès de lui, à nouveau sentir son odeur, goûter à ses lèvres, toucher sa peau. Bordel, ça fait cliché mais je pensais hier encore devoir lui dire adieu après lui avoir rendu ses affaires. Il s'accroche, peut-être qu'il est égoïste, que ce n'est pas par amou... (chut, il a peur de ce mot) mais je sais qu'il ne veut pas arrêter. Contrairement à ce que je croyais. Nous revoilà partis pour quelques mois à tourner en rond, une fois de plus. Son absence était trop dure, j'avais besoin d'être rassurée, avant mes partiels, histoire de penser enfin à mes révisions.

Oh, et puis j'ai reçu un mail aujourd'hui, quand j'ai vu le titre "photoooos" j'ai franchement badée parce que ça promettait bien des dossiers de maggle. Je suis pas photogénique, rare sont les fois où je me laisse prendre en photo. Mais là, j'avoue, je les trouve belles, ces photos de nous. Parce qu'on sourit, vraiment, et que j'oublierai pas que j'étais bien à ce moment là. Vraiment bien.