Je n'écrivais plus ici parce que j'avais du chagrin et que ça n'a rien d'intéressant. Je vis encore chez ma mère, je peine à économiser quand le crous me vole une caution et annule ma demande de logement. Je sais ce que je veux être, plus tard. Mais c'est encore abstrait : je n'ai pas les qualifications, je ne veux pas reprendre les études, je suis pétrifiée parce que j'ai peur de l'échec.
Et puis il* est revenu pour me proposer de l'aide.
J'étudiais une de ses oeuvres, il m'a proposé une interview et j'en suis sortie perplexe. Il voulait me revoir mais j'étais incapable de lui faire signe. Le temps a passé et il n'a jamais vraiment laissé tomber. Qui suis je moi pour qu'il me porte de l'intérêt ? Deux stages, cette interview, des documents officiels sur son travail et des regards, des compliments sur ce que je fais... Je ne veux pas m'emballer, même s'il insiste doucement. Là, il a tout de suite répondu à une demande publique, il m'a montré des endroits où je pouvais travailler et... Le coup de foudre pour un endroit. Il me dit qu'il connait le patron et qu'il va lui parler. Sabina me dit au même moment que cet endroit fait salon de thé.... C'est un double rêve. C'est trop beau pour y croire. Je ne pense pas être prise, ça serait vraiment trop beau.
Je m'englue un peu dans cette précarité mais je fais des choses chaque jour. On ne peut cependant pas me demander de poursuivre mon job à Lille, je n'aime plus ça, je veux travailler pour de vrai loin, loin de Lille. Trop de souvenirs, je veux avancer et me lancer définitivement dans le futur.
Je ne prétends pas lui plaire, je me pose seulement des questions aujourd'hui : pourquoi veut il m'aider et me revoir ? Pourquoi, après tant d'aventures invraisemblables avec les hommes, je n'ose pas lui proposer une bête verre pour le remercier ?
Et puis il* est revenu pour me proposer de l'aide.
J'étudiais une de ses oeuvres, il m'a proposé une interview et j'en suis sortie perplexe. Il voulait me revoir mais j'étais incapable de lui faire signe. Le temps a passé et il n'a jamais vraiment laissé tomber. Qui suis je moi pour qu'il me porte de l'intérêt ? Deux stages, cette interview, des documents officiels sur son travail et des regards, des compliments sur ce que je fais... Je ne veux pas m'emballer, même s'il insiste doucement. Là, il a tout de suite répondu à une demande publique, il m'a montré des endroits où je pouvais travailler et... Le coup de foudre pour un endroit. Il me dit qu'il connait le patron et qu'il va lui parler. Sabina me dit au même moment que cet endroit fait salon de thé.... C'est un double rêve. C'est trop beau pour y croire. Je ne pense pas être prise, ça serait vraiment trop beau.
Je m'englue un peu dans cette précarité mais je fais des choses chaque jour. On ne peut cependant pas me demander de poursuivre mon job à Lille, je n'aime plus ça, je veux travailler pour de vrai loin, loin de Lille. Trop de souvenirs, je veux avancer et me lancer définitivement dans le futur.
Je ne prétends pas lui plaire, je me pose seulement des questions aujourd'hui : pourquoi veut il m'aider et me revoir ? Pourquoi, après tant d'aventures invraisemblables avec les hommes, je n'ose pas lui proposer une bête verre pour le remercier ?
Je vais mieux parce que j'ai entrevu le bonheur, dans cet espoir travailler là.