12 mars 2013 à 15:25

Coup de chance

J'avais décidé de ne pas aller en cours ce matin quand mon réveil m'a agressé. Et puis, sans ouvrir les rideaux, j'ai su que la neige avait fait des ravages. Université "fermée", les enseignantes, toutes trois de Paris, n'ont pu arriver jusque Lille. Je n'ai donc loupé aucun cours.

 

Du café au lait, ma couverte, le plaid (offert par ma maman ce week-end), le dernier bout de pizza que papa a faite, de la musique, mon nouveau détective, une pile de films à regarder.

Je suis bien. J'aperçois les heures qui passent sans y faire attention. J'ai le temps, je l'attends. J'ai imaginé que c'était lui, à la place de mon oreiller. Je l'ai câliné, embrassé, dit des mots doux. Je rêve d'une journée comme ça avec lui, où il ne croule pas sous le poids de son travail. Juste arrêter de courir une journée, rester au lit, s'aimer sous les draps, dans les bras.

 

http://naphtaline-coquelicot.cowblog.fr/images/Photos0032.jpg

_ Me faire un soin complet du visage

_ Recopier quelques cours en retard

_ Imprimer mon chèque fidélité pour me refaire une coupe

_ Lire, regarder des films pour les cours, pour le plaisir, pour la sagesse

_ Arrêter de ressasser, de prendre à coeur la "philosophie" des anciens amis

(Citer des philosophes qui nous dépassent, c'est un peu risible. Dans les études supérieures de philosophie, les étudiants peinent à lire et interpréter Nietzsche. Et puis quand on crie que les erreurs nous rendent sage, il ne faut pas l'appliquer à soi-même uniquement. Car j'ai fait une erreur, mais la sanction est sévère, d'autant que cet enfer n'était pavé que de bonnes intentions. à méditer philosophiquement, sagement. Je n'ai plus de colère, j'ai moins de tristesse, j'applique tes vieux conseils sauf que moi, je tiens compte des autres et je pardonne comme on m'a pardonné. Amen)

5 mars 2013 à 22:16

J'aime relire les livres



Et j'ai fini "nos séparations" pour la deuxième fois. Je suis tombée dessus dans le Relay de la gare de Lille il y a un an, lors de ma première rupture avec David, prénom de l'auteur qui parle du grand amour. Celui-ci s'appelle Alice, j'ai naturellement mis le grappin sur ce livre pour le dévorer.
 
http://naphtaline-coquelicot.cowblog.fr/images/9782070447442.jpg
J'avais besoin de le redécouvrir, entendre le personnage de Fritz me parler de son Alice. Il la trompe, il ne lui fait pas d'enfant, ils ne vieillissent pas ensemble, il ne sera jamais le gendre idéal, il ne verra pas mourir la belle-famille, il ne se mariera pas avec elle, mais il l'aime. Pour de vrai, de cet amour éternel. La première fois, j'ai pleuré en pensant à Pauline, à qui il penserait s'il lisait le livre. J'ai eu le sentiment de ne pas avoir ma place, Comble de l'ironie, il évoque (peu, mais quand même) une Charlotte, son ex dont il s'est séparé trois mois après notre premier baiser. 
Ce soir, je ne pleure pas. Même s'il a accepté ce stage qui n'est pas à Lille, restant dans sa ville grise et lointaine. En venant me voir Jeudi, il m'a parlé d'une Caroline (tiens, elle n'est pas dans le livre celle-là) qui lui demandait de vivre avec elle une grande histoire. Il a (non) poliment refusé, répondant qu'il en sortait, d'une grande histoire ou, tout du moins, il a essayé de la rendre comme telle. Ai je bien compris? J'ai été touchée, il est un peu distant depuis, j'étouffe mes angoisses sous la couette en dormant, sous les mots savants en travaillant. Il a attendu que je déverse sur lui mon chagrin, il n'en est rien: j'écris un livre. Il a bien ri, mais j'écris vraiment un livre. Parce qu'à ma deuxième lecture, je constate que Fritz vieilli, qu'il a des regrets, que le temps passé n'a pas été mis à profit. Je sais que les années sont fatales aujourd'hui, il suffit de quelques semaines (trois) pour tuer un homme. David peut rire, moi, je vais écrire. Mettre mon temps "libre" à profit, un peu chaque jour.

J'espère ne pas paraître trop ridicule à me lancer dans un projet aussi fou. Mais serait il préférable de continuer à me lamenter? Je veux faire des choses de mes mains, de mes idées qui débordent, de ma vie qui n'en est, je l'espère, qu'à son début.

 

J'écris un roman jeunesse. J'espère que vous me comprendrez un peu mieux que lui, qui pensait que je voulais seulement l'esquiver ce soir.

2 mars 2013 à 17:02

Ce soir, je vais voir une amie

4ans que le temps nous avait séparé, on s'était fâchées avant que je ne parte à Sarlat, on s'était revues une fois, puis plus rien. Je m'accroche aux gens, aux souvenirs et ce soir, je vais découvrir la maison où elle vit avec son copain, (loin de lui, qui nous a en partie séparées) ses amies qu'elle s'est faite après moi, ses nouveaux délires. Je suis très heureuse de la revoir.

http://naphtaline-coquelicot.cowblog.fr/images/tuies2.png
http://naphtaline-coquelicot.cowblog.fr/images/1564752092small.jpg
http://naphtaline-coquelicot.cowblog.fr/images/sarlataveclaetitia.jpg

C'est vieux, mais je nous retrouve dans ces images
je me revois quand je n'avais peur de rien, j'avais confiance en moi, mes amis.

1er mars 2013 à 19:06

Cet article est protégé par mot de passe :  

24 février 2013 à 19:44

Parler à son ex après trois ans de silence

Parler de sexe avec cet ex

Parler de le revoir, l'ex


J'irai en enfer, lancez moi des cailloux en attendant!

<< champs | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | Graines >>

Créer un podcast